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L'HISTOIRE DE LA RÉFLEXOLOGIE

La réflexologie trouve son origine dans une pratique ancestrale de médecine manuelle et fut ensuite théorisée par des médecins occidentaux.

 

Dans l’antiquité

 

Le document le plus ancien concernant la réflexologie plantaire a été trouvé en Egypte à l’entrée du tombeau d’Ankhmahor, médecin du pharaon à Sakkarah. Il s’agit d’un pictogramme datant de 2330 av. J.C. sur lequel sont représentées des personnes se manipulant les pieds et les mains. La légende de ce pictogramme fait donc référence à cet art thérapeutique par les manipulations des pieds ou des mains.

 

Les routes commerciales entre l’Inde et l’Afrique ont pu amener ces connaissances vers l’Est. En Chine, c’est il y a 3000 ans que l’on commence à appliquer la doctrine réflexologique. “ La méthode d’observation des orteils ” s’intègre alors à un texte médical, “ Le classique de médecine interne de Huang ti ”. Des symboles sanskrits représentant les points de réflexologie ont été trouvés sur les plantes de pieds de statues du dieu Vishnu. Entre 400 et 500 av. J.C. des symboles similaires ont été trouvés sous les pieds de statues de Bouddha dans un temple en Chine près de Kusinara.

On a aussi pu observer sur plusieurs générations, l’usage de la pression réflexe appliquée aux pieds en tant que méthode curative chez les indiens d’Amérique du Nord. Ils ont reconnu le rôle important du pied dans le maintien de l’équilibre physique, mental et spirituel. A l’heure actuelle, Jenny Wallace, une indienne Cherokee des Blacks Hills, en Caroline du Nord, pratique le massage thérapeutique des pieds dans sa tribu. Cette pratique au niveau des pieds, retrouvée dans diverses cultures et de nombreux pays, a incité les scientifiques et médecins à s’intéresser de plus près à l’étude des réflexes.

Du Moyen-âge au XXème siècle

 

Dès le XIV° siècle, une variante de la réflexologie est pratiquée en Europe centrale par les classes populaires et les médecins au service de la royauté. Un ouvrage sur la thérapie des zones réflexes est publié en 1582 par les docteurs Adamus et A’talis.

 

Le concept de réflexologie apparaît au XIX° siècle grâce à des médecins européens étudiant le système nerveux. En 1838, à Londres, Sir Henry Head découvrit que “ certaines zones de la peau devenaient sensibles à la pression, lorsque un organe relié par un réseau nerveux à cette région était malade ”. Ses études cliniques ont permis d’établir “ les zones de Head ” ou “ zones d’hyperalgésie ”. Ceci constitue la base scientifique de l’étude des réflexes en neurophysiologie.

 

Les recherches se poursuivent en Europe alors qu’en Amérique s’élabore la thérapie zonale.

 

Thérapie zonale et ses développements

 

En 1917, le Docteur William Fitzgerald (1872-1942) spécialiste en ORL, publie ses travaux dans “ Zones therapy ”. Il constate qu’une pression locale sur un doigt ou un orteil a un effet antalgique à distance sur une des dix zones du corps et peut ainsi calmer la douleur ressentie dans la zone douloureuse. Ce procédé est appelé “ thérapie zonale ” : il existe dix zones longitudinales et verticales allant du haut de la tête à l’extrémité des orteils. Chaque doigt et orteil appartiennent à une zone du corps. Ce procédé a été utilisé à cette époque " à titre curatif  et anesthésique en petite chirurgie ” lors des opérations O.R.L. du Dr Fitzgerald.

 

Les travaux de Fitzgerald sont repris par le Docteur Joseph Riley et Eunice Ingham (1879-1974), physiothérapeutes. Ils appliquent alors le principe de la thérapie zonale aux pieds et ajoutent trois zones latérales pour aboutir au schéma des pieds et les différentes parties du corps. En 1938, Eunice Ingham, après l’étude de la réaction réflexe à la pression sur les pieds, écrit “ Stories the feet can tell ”.
C’est ainsi que naît la pratique réflexologique moderne avec la “ Méthode Ingham ”. Elle a initié des milliers de personnes à la réflexologie aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Elle est considérée comme la pionnière de la réflexologie moderne. Elle a défini les points et les zones réflexes sur les pieds et les mains qui correspondent à tous les organes, glandes et parties du corps.

 

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